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Vainqueur du célèbre concours du MA Festival de Bruges (qui a honoré les plus grands dont Scott Ross, Christophe Rousset, Pierre Hantaï, Benjamin Alard ou plus récemment Jean Rondeau), le claveciniste Justin Taylor, lauréat 2015, enregistre pour Alpha Classics un programme autour de la famille Forqueray : Antoine, Michel, Jean-Baptiste, Nicolas-Gilles... Voici quelques prénoms d'une grande famille de compositeurs, violistes et organistes français. Antoine Forqueray, né en 1672, obtient la place très convoitée de Musicien de la Chambre du roi. Il va entretenir avec son fils Jean-Baptiste, qui naît en 1699, des rapports pour le moins compliqués... En effet, jaloux de son talent pour la viole, Antoine l'enferme alors que celui-ci n'est âgé que de 16 ans ! Le récital, qui dresse un portrait musical de cette famille unique, est également le lieu d'une réflexion sur la transcription. Les suites interprétées au clavecin sont en effet originellement écrites pour viole de gambe. Pour passer d'un instrument à l'autre - d'un monde sonore à un autre, le chemin emprunté par Justin Taylor éclaire la partition sous un angle nouveau et permet d'en saisir pleinement toute l'originalité.

Daniel Balavoine est l'une des figures les plus populaires de la chanson française, auteur-compositeur, connu tant pour sa haute tessiture et sa grande étendue vocale que pour son engagement social et ses prises de position. Trente ans après sa disparition tragique qui mit fin brutalement à une trop courte carrière, l'occasion de retrouver cet artiste d'exception nous est donnée au travers de ce projet composé de deux CD audio et d'un DVD. - Le premier CD comporte 18 de ses plus grands tubes de Lady Marlène à L'Aziza en passant par Le Chanteur, Mon fils ma bataille, sans oublier les incontournables S.O.S. d'un terrien en détresse et Quand on arrive en ville, issus de l'opéra-rock Starmania dont il fut le tout premier et inoubliable Johnny Rockfort. - Le second CD réunit des morceaux rares dont deux titres avec le groupe Présence (dont il fut le chanteur en 1971), deux avec son groupe Mélodie SA en 1976 et 3 titres inédits écrits pour Catherine Ferry. Pour compléter cette édition, un DVD de plus de 2 heures compile des extraits d'émissions TV (dont deux interviews) et trois clips.

A 18 ans à peine, Louane débarque de façon fracassante sur la scène pop. Louane représente la jeunesse actuelle avec ses doutes, ses colères, ses joies, ses envies et son énergie qu'elle retransmet avec sa sensibilité, sa voix touchante et juste. Une jeune fille sans artifice, un joyau brut tout en émotions. Dan Black ne s'est pas trompé en tombant sous le charme de la jeune chanteuse. Producteur et musicien anglais, leader du groupe The Servant, il assure la réalisation de l'album.

Avec ce disque Yvan Marc nous convie chez lui avec une simplicité qu'il n'avait encore jamais osée. Alors, le temps d'un album conçu dans l'atmosphère ouatée d'une forêt enneigée, nous lui rendrons visite, au creux de cette nature qu'il aime tant. Il nous attendra sur le pas de la porte, et nous réchauffera avec sa voix qui ne retient plus que l'essentiel.

Nouvelle signature Naïve, et pour leur premier enregistrement, le ténor et chef d'orchestre Emiliano Gonzalez Toro et I Gemelli font revivre l'oeuvre de Chiara Margarita Cozzolani, compositrice et religieuse à Milan (dans un couvent attenant au Duomo) et contemporaine de Cavalli, Strozzi et Ferrari, au XVIIe siècle. Un office de Vêpres spécialement reconstruit pour le disque, auquel Emiliano Gonzalez Toro apporte une lumière résolument vibrante, humaine, intense et spirituelle. Plus qu'une (re) découverte, une véritable révélation.

Objet formé de branches qui rayonnent à partir d'un point central. C'est encore la définition du Larousse qui résume le mieux ce disque. Pop, chanson française, rock ou électro, autant de branches issues de la même racine, celle de Malween. Sous ce pseudonyme, Julien Buys se livre le temps de 10 titres en français, la langue avec laquelle il rit, il pleure, il rêve. Il parle d'amour et d'amitié comme avec les très rock On aurait pu le faire ensemble ou Tu ne viendras pas, du harcèlement scolaire avec la comptine folk milie, le système bancaire avec un Sur le rivage à la sensibilité électro pop, ou même du quotidien avec J'suis indigné, un titre aussi funky que hip-hop à l'humour grinçant. Et si l'album témoigne d'un changement radical de vie et se tourne définitivement vers le futur, il s'autorise un regard dans le rétroviseur avec The way of Love, seul titre anglophone de cet album, véritable lettre d'amour au rock anglais.

Le chanteur folk s'est entouré de musiciens à la palette éclectique pour proposer douze chansons qui sont autant de mini-mondes. Il s'offre des escales africaines (L'une et l'autre, Viens), entre un pamphlet (L'argent roi) et une balade politique champêtre (La petite fente), sans jamais oublier de rester simple (Chanson pour du vent), fragile (Il pleut) et poétique (La peine, Sur mon radeau). Un cocktail folk rock aux influences variées, où les textes font toujours mouche, habillés d'un fracas rock (L'évadé) comme d'un piano nu (Il pleut). Les guitares acoustiques et électriques colorées (Baptiste Dupré, Julien Desrumeaux et Benjamin Dubost) sont enrobées d'une section rythmique au diapason (Adrien Chambon à la batterie, Jonathan Mouton à la basse). Avec le violon tantôt taquin, tantôt dramatique de José Ramanoélina et les incursions pertinentes de Benjamin Dubost (voix, accordéon, métallophone, guimbarde, harmonica...).

Ce premier album est le fruit d'un cheminement au contact de diverses musiques, comme pour enfin découvrir celle qui révélera, au plus juste, sa voix et ses obsessions. Et c'est notamment grâce à une rencontre que la musique d'Angèle Osinski trouvera son Evidence. La chanteuse et productrice Katel se voit confier les arrangements et la réalisation de cet album. Naissent dix morceaux au groove hiphop imparable, aux harmonies pop, qui avancent par ellipse, par évocation, par images subliminales. l'image de ce que l'artiste dégage sur scène, il s'agit d'un album de boxe et de danse, d'énergie et de mystère, effrayant et merveilleux.

Les airs d'opéra du compositeur allemand Johann Adolf Hasse par Max Emanuel Cencic. Au cours des dernières années, Max Emanuel Cencic est devenu l'un des contre-ténors les plus en vue du moment. Il s'est fait connaître internationalement en tant que membre de la Chorale des Garçons de Vienne, avant de lancer sa carrière solo en 1992. Après le succès d'Alessandro d'Haendel (Diapason d'Or de l'année 2013), le contreténor croate dédie son nouvel album aux airs d'opéras du compositeur allemand de musique baroque Johann Adolf Hasse. Considéré comme l'un des maîtres de l'opéra seria italien au XVIIIème siècle, il fut notamment l'élève de Nicola Porpora ou Domenico Scarlatti. Accompagné dans ce disque par le chef George Petrou et l'Orchestre Armonia Atenea, ce programme amènera Max Emanuel Cencic sur les scènes du monde entier. Une occasion unique de découvrir le répertoire de ce compositeur peu enregistré.